Brassard – communion
L' histoire du brassard de communion. Les origines du brassard de communion


      De façon tBrassard de communion souvenir de St François Xavier Vannesraditionnelle, le brassard de communiant se présente comme un large noeud de soie blanche serrant l'avant-bras gauche du jeune communiant. Les pans qui tombent . un peu au-dessous du coude se terminent par une frange de soie blanche.
      Il apparaît à la fin du XVIII ème siècle, lorsque la première communion devient un événement non plus privé, mais publique et paroissial.

C'est aussi l'occasion d'étrenner un costume neuf, même dans les milieux modestes, le costume étant souvent offert par les gentilshommes ou les notables de la paroisse.

Le noeud attire l'attention sur le jeune communiant. La couleur blanche de cette"stola candida" symbolise la pureté de celui qui approche pour la première fois la sainte table.

Le noeud est ensuite conservé dans la famille ou est offert en ex-voto à un sanctuaire.

      Au début du XXème siècle, lorsque sont dissociées en France, les cérémonies de la communion - l'une étant dite privée et l'autre célébrée au seuil de l'adolescence - le brassard est maintenu pour cette deuxième cérémonie dite communion solennelle. Le brassard disparaît en France et en Belgique vers 1955, lorsque l'aube devient le costume du communiant.

      Sources : Dictionnaire des objets de dévotion - Docteur Berthod - Editions de l'Amateur – 2006.

      Autres précisions : Au XVIII ème siècle, et même bien avant, le confirmant, se présentait devant le pontife, avec le brassard au bras, reçu depuis la première communion. L'onction reçue sur le front, le pontife, où; son cérémoniaire défaisait le brassard en tirant sur un pan, pour le mettre autour de la tête du confirmant comme crémau. Le but étant de conserver ainsi l'huile sainte sur le front. Enlevé plus tard, il était soigneusement conservé en souvenir, ou offert à la Madone de la paroisse.Le crémau existe aussi pour les baptêmes, les ordinations sacerdotales, les ordinations épiscopales, tant pour la tête que pour les mains ointes d'huile consacrée. Cf .entre autre .le Ceremoniale episcoporum de 1572 .